Après l’eau, le volet «éco» continue avec 10 astuces pour économiser l’énergie à la maison. Il est difficile de proposer des conseils tant les utilisations et les foyers sont différents. Ne prenez que le meilleur, que ce qui vous intéresse, et complétez la liste par vos propres idées.

 

1. Calfeutrer ses fenêtres. ( – 1200 kWh de chauffage soit 130 €/an )
Les fenêtres sont un point sensible. Si vos fenêtres sont trop vieilles (simple vitrage) ou laissent passer des courants d’air, il est peut-être temps d’en changer ? Dans tous les cas, il est possible de faire des économies de chauffage en limitant au maximum les courants d’air liés à des huisseries en mauvais état. le calfeutrement des fenêtres (joints, mise en place d’un rideau épais) peut permettre de réaliser une économie d’énergie évaluée en moyenne à 8% en habitation individuelle.

 

2. Entretenir les bouches d’aération de la ventilation (VMC) (- 600 kWh soit 75 €/an).
Si votre logement est équipé de VMC, tout l’air que vous respirez passe par les grilles d’entrée d’air. Mieux vaut donc que celles-ci soient propres ! De plus si les bouches d’entrée et d’extraction sont encrassées, elles auront tendance à être moins efficaces : surconsommation du moteur de la VMC et moindre efficacité pour évacuer l’humidité.

 
3. En hiver, aérer les pièces 5 minutes par jour, les fenêtres grandes ouvertes . ( – 600 kWh soit 75 €/an)
Si vous ouvrez grand les fenêtres pendant 5 à 10 minutes, l’air des pièces est intégralement renouvelé et les murs n’ont pas le temps de refroidir. L’air frais qui vient d’entrer sera rapidement réchauffé. En revanche, l’hiver, si vous entrebâillez votre fenêtre pendant une longue durée, le renouvellement de l’air est insuffisant et les murs et le mobilier sont durablement refroidis. Vous pouvez ainsi consommer jusqu’à 16% de chauffage en plus.

 
4. Fermer les portes des pièces les moins chauffées . (- 900 kWh soit 100 €/an)
Vous pouvez économiser 6% de l’énergie nécessaire au chauffage en fermant les portes entre les pièces qui ne sont pas chauffées à la même température. Utilisez des “boudins de porte” pour éviter les courants d’air!

 

5. Baisser de 1°C la température de chauffage ! ( – 1000 kWh soit 110 € )
Au delà de 20°C chaque degré supplémentaire de chauffage coûte en moyenne 7 % de plus sur la facture de chauffage. Choisir de baisser de 1°C la température de chauffage c’est toujours gagnant.

 

6. Régler la température du ballon d’eau chaude entre 55 et 60 °C (-350 kWh soit 40 €/an)
Bien souvent les chauffe-eau sont réglés pour une température de 70°C dans le ballon ce qui n’est pas économique et peut même être dangereux (brûlures) ! Au-dessus de 60°C vous augmentez aussi l’entartrage. L’eau ne doit pas non plus être trop froide non plus pour éviter le risque de prolifération de micro-organismes comme les légionelles.

 

7. Placer les appareils de froid loin des sources de chaleur (four, radiateur, fenêtre, etc…) (-100 kWh soit 11 €/an)
Il vaut mieux éviter de placer le réfrigérateur ou le congélateur près d’un four, d’une cuisinière ou près de l’éclairage direct d’une fenêtre. Ces derniers réchauffent les appareils de froid qui vont donc consommer plus pour rester à la bonne température. S’il n’est pas possible de faire autrement, prévoyez une plaque très isolante entre les appareils électroménagers. De même, ne chauffez pas trop la cuisine : installé dans une pièce à 23°C, le réfrigérateur consomme 38 % de plus que dans une pièce à 18°C !

 

8. Brancher sa «box» internet sur une minuterie programmable ( -100 kWh soit 11 €/an)
La consommation des box internet est loin d’être négligeable : autour de 200 kWh par an pour un usage moyen et avec des variations du simple au double selon votre fournisseur et votre équipement (étude de 60 millions de consommateurs – 2007). Face à cela, une solution s’impose : la débrancher tout simplement ! Pour faciliter les bonnes habitudes nous vous conseillons de la brancher sur une minuterie qui s’éteindra toute seule pendant la nuit par exemple, selon les réglages que vous aurez prévus.

 

9. Pour le lavage, utiliser le plus souvent les cycles courts à basse température (- 160 kWh soit 18 €/an)
Utilisez la température la plus basse possible: de nombreux produits nettoyants sont efficaces à froid et un cycle à 90°C consomme 3 fois plus d’énergie qu’un lavage à 40°C. En effet, 80% de l’énergie consommée par un lave-linge ou un lave-vaisselle sert au chauffage de l’eau ! Que ce soit pour la vaisselle ou le linge, les programmes de lavage intensif consomment jusqu’à 40% de plus.

 

10. Utiliser des multiprises pour débrancher les appareils ( -400 kWh soit 44 €/an)
Quand les appareils ne fonctionnent pas, ils peuvent tout de même continuer à consommer de l’énergie (veilles, courants résiduels). Les appareils en veille sont très nombreux et consomment 24h/24, 365 jours par an. C’est de l’énergie perdue ! Vous pouvez économiser jusqu’à 400kWh en éteignant complètement vos appareils.

L’eau est une ressource précieuse et chaque jour nous consommons ou «gaspillons» en moyenne 150 litres d’eau. Comment réduire vos factures d’eau ? Voici quelques astuces pour limiter le gaspillage.

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 Amélie ERMENAULT par le biais de déco.plurielles.fr  nous donne des solutions pour économiser l’eau à la  maison. Pour alléger la facture mais aussi pour aider  la planète, voici 10 conseils à appliquer dès  aujourd’hui.

 

 1- Le premier réflexe à  adopter pour économiser l’eau  est de maintenir le robinet fermé quand vous  brossez vos dents ou lavez la vaisselle…

 

2- Utilisez des petits équipements pour faire des économies, comme les économiseurs d’eau (coût 2 €). Placés sur les robinets, ils réduisent le débit tout en gardant la même pression d’eau. Avec ce système, vous économiserez plus de 50 % d’eau…

 

3- Équipez-vous d’un robinet de douche thermostatique : un robinet de douche classique entraîne la perte de grandes quantités d’eau, remplacez-le par ce système, vous ferez de grosses économies…

 

4- Un réducteur de débit peut aussi être placé sur le pommeau classique de votre douche. Ce dispositif permet une économie d’eau de 50 %.

 

5- 15 litres d’eau sont évacués dans la chasse d’eau chaque jour… Grâce un dispositif à double commande qui se fixe sur la chasse d’eau, vous pouvez choisir de libérer 3 ou 6 litres.

 

6- Pour l’électroménager (lave-linge et lave-vaisselle), regardez bien si l’étiquette «énergie» figure sur l’appareil, elle vous indiquera sa consommation moyenne.

 

7- Si vous avez un jardin, réutilisez l’eau de pluie pour l’arrosage en la collectant dans un bidon ou une cuve (ou installer un récupérateur d’eau de pluie à la gouttière).

 

8- Pour l’arrosage des plantes, préférez le soir, car la nuit favorise le maintien de l’humidité des sols.

 

9- Le calcaire est l’ennemi des canalisations : vérifiez la tuyauterie car en cas de fuite au robinet, vous pouvez perdre jusqu’à 100 litres d’eau par jour !

 

10- Quand vous faites la vaisselle à la main, utilisez les deux bacs d’eau (si vous possédez deux bacs) : l’un pour le rinçage, l’autre pour le lavage (sinon, remplir le bac d’eau, et ne pas laisser le robinet ouvert).

 

Notre conseil : 
En moyenne 120 litres d’eau sont utilisés pour alimenter une baignoire ! Optez pour la douche, vous réaliserez d’importantes économies et ferez un geste pour la planète…

 

A vous de jouer !

ELI-S souhaite un environnement propre. Nous croyons fortement en un monde meilleur, ou chacun se responsabilise et aide les autres à le devenir également.

Ainsi, nous croyons en vous pour être des citoyens modèle, quand au devenir de notre belle planète bleue.

Pour cela, voici une liste de 10 gestes (pas plus) (aidé par le site www.psychologies.com), pour vous aider à commencer à être en phase avec vous même, à vous sentir mieux, et à vivre mieux….

 

1 – JE MANGE MOINS DE VIANDE

En France, nous consommons chacun en moyenne 82 kg de viande par an. Une viande dont nous sommes friands mais qui semble pourtant accusée de tous les maux, aujourd’hui. Trois grandes questions se posent:  la souffrance animale bien entendu, mais aussi les dimensions sanitaire et environnementale. Pour la première, rappelons-le, une consommation excessive de viande – en particulier de viande rouge – augmenterait les risques de problèmes cardiovasculaires, de diabète ou encore de cancers.
Quant à la dimension écologique, les chiffres parlent d’eux-mêmes : le secteur de l’élevage représente 2% du PIB mondial, 18% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (soit plus que le secteur du transport), accapare 70% des terres arables et 9% de l’eau douce consommées chaque année. Autant de ressources qui manquent cruellement au 7ème de l’humanité qui souffre toujours de malnutrition. Difficile pour autant pour la plupart d’entre nous de renoncer à notre steak ou notre rôti bien-aimé. Pourquoi alors ne pas y renoncer un jour par semaine seulement ? Cela suffirait à faire copieusement baisser notre empreinte carbone.

 

2- JE LUTTE CONTRE LE SUREMBALLAGE

 

Il y a le plat surgelé dans sa barquette, elle-même dans son film plastique, lui-même dans son carton. Ou les biscuits en sachets individuels emballés dans trois sacs différents, façon poupée russe. Le suremballage, c’est ça : cette mauvaise habitude qu’ont prise les industriels d’emballer inutilement des produits… déjà emballés. Anecdotique, pensez-vous ? Pas tant que cela, car l’emballage peut représenter 80% du poids total du produit et 65% de son prix. Tout ça pour finir par faire gonfler le volume de nos poubelles, tout aussi inutilement. Certes, depuis quelques années, des emballages éco-conçus ont fait l’apparition mais les efforts en la matière se heurtent toujours aux considérations marketing : l’emballage reste l’endroit privilégié pour vanter les mérites du produit. Ou tromper le consommateur sur sa contenance.

Ce que l’on peut faire pour limiter la casse ? Privilégier les marques qui font des efforts en la matière : des yaourts ou du dentifrice sans carton, des pots de cosmétiques réutilisables… Même si l’économie réalisée semble dérisoire, autant encourager ces initiatives ! Evitons en parallèle l’achat d’aliments en sachets individuels, doses fraîcheur et autres fruits en barquettes plastique. Au contraire, prenons le réflexe « vrac », grands formats et recharges. Notre porte-monnaie y gagnera également au passage.

 

3 – JE RÉAPPRENDS À PARTAGER

 

Nos parents nous l’ont appris et nous le martelons à notre tour bien souvent à nos enfants : il faut savoir partager. Mais dans la vie de tous les jours, n’en avons-nous pas un peu perdu l’habitude ? Pourtant, prêter, échanger, emprunter est peut-être l’un des meilleurs moyens de consommer moins. Et de créer du contact aussi. Internet a ainsi vu fleurir ces dernières années des sites dédiés au troc, aux échanges. Et nos villes des bricothèques, ces lieux où, pour quelques heures ou quelques jours, nous pouvons emprunter une perceuse comme l’on emprunte un livre dans une bibliothèque ou un CD dans une médiathèque. Car quel gâchis d’accumuler dans nos placards des outils que l’on utilisera au mieux que quelques minutes par an !

Pourquoi aussi ne réapprendrions-nous pas à partager nos passions, nos savoir-faire, nos compétences ? Avec les réseaux d’échange de savoirs, c’est de l’immatériel que l’on met en commun en offrant notre expertise sur un domaine… et en recevant celle d’un autre, sur tout autre chose et sans aucun échange monétaire. Une autre façon d’apprendre et de s’ouvrir aux autres.

 

4 –  JE CULTIVE MON POTAGER

« Cultiver son lopin de terre, si petit soit-il, est un acte politique, c’est un acte de résistance ». Pour Pierre Rabhi, pas de doute, le « il faut cultiver son jardin » de Voltaire est plus que jamais d’actualité. Parce que l’industrialisation de l’agriculture nous a coupés de la Terre et de ses fruits. Parce que nous ne savons plus bien souvent d’où vient ce que nous mangeons, ni même parfois ce que nous mangeons.

Mais pour quelques mètres carrés voire moins, cela en vaut-il la peine, se demandent peut-être les citadins ? Sans aucun doute. Car cultiver ne serait-ce que quelques pieds de tomates sur un balcon nous remet en contact avec la nature, avec ses rythmes, ses saisons, ses contraintes. La tomate que l’on aura vu grandir n’aura pas la même saveur, ni la même valeur. Parions que nous ne la laisserons certainement pas pourrir au fond de notre réfrigérateur.

Enfin, en écho aux paroles de Pierre Rabhi, il est bon de savoir que cet acte individuel peut aussi devenir un acte de résistance, surtout si l’on utilise son lopin de terre pour défendre des espèces menacées : des fruits et légumes oubliés, des fleurs ou des insectes en voie de disparition… De quoi nous donner envie de joindre nos efforts à ceux de l’association Kokopelli qui se bat depuis longtemps pour la biodiversité. Quelques graines et un peu de terre et d’eau suffisent.

 

5 – JE CONSOMME MOINS D’EAU

L’eau non potable est la première cause de mortalité au monde. Parce que dans certains pays du Sud, une eau saine coûte 5 à 7 fois plus cher que chez nous, au Nord. Parce que souvent, les populations sur place n’ont que de l’eau non potable à leur disposition. Un chiffre : ce sont 2,3 milliards d’êtres humains qui n’en ont pas assez pour couvrir leurs besoins quotidiens. De quoi nous convaincre de bien fermer nos robinets le temps de nous brosser les dents. Mais est-ce bien suffisant ? Certainement pas et en matière d’eau, on le sait, changer nos habitudes est difficile. Pourtant, en abandonner certaines peut bel et bien changer la donne : réparer au plus vite les fuites et autres robinets s’ils gouttent, même peu. Recycler l’eau de pluie et les eaux dites grises pour des usages qui n’exigent pas d’eau potable. Et – on y revient – consommer moins de viande, également. Car il faut entre 2 000 et 16 000 litres d’eau pour produire un kg de bœuf. De quoi nous donner la gorge sèche, non ?

 

6 – JE CHASSE L’HUILE DE PALME

Difficile de trouver son nom sur les étiquettes et pourtant, l’huile de palme est partout. Dans les produits de boulangerie industrielle, dans les soupes lyophilisées, les barres chocolatées et même le lait pour bébé. Bien cachée, souvent, sous l’appellation « huile végétale ». Or l’huile de palme n’est pas anodine, loin de là. Côté santé tout d’abord, elle est accusée de favoriser le cholestérol – et pas le bon – dans des pays où l’alimentation est déjà saturée en mauvaises graisses. Le problème étant qu’en important cette huile, nous en privons les populations locales, en Asie du Sud-Est et en Afrique, qui elles, en ont réellement besoin pour l’équilibre de leur alimentation. Enfin, dernier argument, et pas des moindres, la culture de l’huile de palme participe à la déforestation à grande échelle dans ces régions déjà fragiles.

Alors pour notre santé comme pour celle de la planète, exigeons plus de transparence sur ce que nous mangeons et portons plus d’attention encore aux étiquettes. Certaines marquent se sont déjà engagées à y renoncer (Nestlé, Casino), d’autres pourraient suivre sous la pression des consommateurs.

 

7 –  JE DEVIENS ÉCO-VOLONTAIRE

Envie d’agir activement pour la planète ? C’est possible, même sans prendre 6 mois de congés sabbatique ou solidaire. Car en matière de protection de l’environnement, chacun peut être utile à son échelle, même pour quelques heures par mois. Cela s’appelle de l’éco-volontariat et il y a sans doute près de chez nous une mission qui correspond à nos envies, nos goûts, nos compétences. Un exemple ? Les passionnés de mer ou de montagne peuvent participer à des week-ends nettoyage, les amoureux des plantes ou des oiseaux se faire guides-nature… Reste à trouver mission à sa mesure. La bonne idée de la Fondation Nicolas Hulot est justement d’avoir imaginé une plateforme web qui mettrait en relation les organismes à la recherche de bonnes volontés et les bénévoles désireux de s’engager concrètement sur le terrain. Pour quelques heures ou plusieurs jours, pour un chantier nature à deux pas de chez soi ou du woofing à l’autre bout du monde, il y a forcément une activité qui est faite pour nous.

 

8 – JE JETTE MOINS

Le verre, le carton, les bouteilles en plastique… Petit à petit, le tri sélectif est rentré dans les mentalités. Et les trois bacs ont souvent remplacé la poubelle unique dans notre cuisine. Mais le reste ? Ces matériaux usagers que nous pensons « plus bons à rien » ? Ces équipements en panne qui « ne peuvent plus servir à personne » ? Les déchetteries sont encore pleines de ces trésors que nous abandonnons sans en connaître la valeur. Car aujourd’hui, tout se recycle, tout se transforme. Cartouches d’encre d’un côté, téléphones portables de l’autre… Encore faut-il savoir à qui les donner. Et où les déposer. On sait que certains organismes, comme Emmaüs, sont devenus experts dans l’art de les valoriser et de les revendre en créant de l’emploi. Mais on ignore souvent que depuis quelques années, d’autres structures ont vu le jour pour centraliser ces rebus dont on ne veut plus et leur donner une seconde vie. Leurs noms ? Les recycleries et ressourceries. Leurs objectifs ? Là encore, valoriser les déchets et sensibiliser le public aux gestes éco-citoyens de réduction des déchets. Un concept qui se résume en 3 R : « Réduire, Réutiliser et Recycler les déchets ». A nous d’en faire un quatrième : un Réflexe !

 

9 – JE DÉLAISSE MA VOITURE

D’un côté, les trois quarts d’entre nous ont un niveau d’activité physique inférieur à ce qui serait nécessaire pour assurer leur bonne santé. De l’autre, nous avons tous tendance à prendre notre voiture, quel que soit le trajet concerné. Même pour les plus courts – moins de 3 km- qui représentent pourtant la majorité de nos déplacements. Pourquoi, alors, ne pas concilier l’un et l’autre et opter plus souvent pour des transports actifs, ceux qui utilisent nos muscles comme moteur ? A pied et à vélo, on va certes moins vite, mais on se dépense plus et on dépense moins, on découvre le chemin autrement, et en prime, on ne pollue pas. Oui mais voilà, laisser sa voiture au garage, ce deuxième petit « chez-nous » qui nous semble nous protéger de l’extérieur et des autres, nous donne aussi un étrange sentiment de puissance. Tous accros ? Non, même si changer nos habitudes en la matière n’a rien évident. Une chose est sûre pourtant : ceux qui s’essaient aux transports alternatifs découvrent bien souvent à quel point ils sont ludiques, pratiques et finalement peu contraignants. Alors pour commencer, pourquoi ne pas tenter de se désintoxiquer de l’automobile pour une petite journée ? Un jour de grand soleil pour commencer ?

 

10 – JE RA-LEN-TIS

Lever le pied, diminuer la cadence, souffler, ralentir… N’avons-nous pas souvent l’impression que tout va vite ? Trop vite ? Voilà pourquoi il est peut-être temps d’explorer la slow attitude… Une nouvelle vision de la vie qui prône d’aller moins vite pour faire mieux. Et pour vivre mieux. Tout a commencé par la Slow Food en Italie, en opposition à la déferlante des fast-foods. Puis il y a eu le Slow Travel ou le réseau des villes Città Slow. Des actions qui touchent un peu tous les domaines de la vie – on parle même aujourd’hui de Slow Sex – et qui ont le mérite de faire autant de bien à nos corps et nos têtes qu’à la planète. Car d’un côté, la lenteur nous fait goûter les choses autrement – les saveurs dégustées plutôt qu’englouties, les paysages contemplés plutôt que survolés – mais elle nous permet par ailleurs d’épargner un peu la planète. L’empreinte carbone de mets locaux et maison sera toujours bien inférieure au moindre plat surgelé, aussi bio et équitable soit-il. Et les voyages courte distance en vélo ou en bateau sont bien entendu moins friands en énergie que les longs courriers qui ont fini par nous perdre de vue toute notion de distance. La lenteur, elle, a le mérite de nous reconnecter, de nous remettre à notre juste place. Alors finissons-en avec l’idée qu’elle est un vilain défaut. Plus qu’un geste écolo, elle pourrait bien devenir un véritable art de vivre !

 

En savoir + : http://www.psychologies.com/Planete/Eco-attitude/Agir/
Il n’y a pas de doute, on croit en vous !