ELI-S souhaite un environnement propre. Nous croyons fortement en un monde meilleur, ou chacun se responsabilise et aide les autres à le devenir également.
Ainsi, nous croyons en vous pour être des citoyens modèle, quand au devenir de notre belle planète bleue.
Pour cela, voici une liste de 10 gestes (pas plus) (aidé par le site www.psychologies.com), pour vous aider à commencer à être en phase avec vous même, à vous sentir mieux, et à vivre mieux….
1 – JE MANGE MOINS DE VIANDE
En France, nous consommons chacun en moyenne 82 kg de viande par an. Une viande dont nous sommes friands mais qui semble pourtant accusée de tous les maux, aujourd’hui. Trois grandes questions se posent: la souffrance animale bien entendu, mais aussi les dimensions sanitaire et environnementale. Pour la première, rappelons-le, une consommation excessive de viande – en particulier de viande rouge – augmenterait les risques de problèmes cardiovasculaires, de diabète ou encore de cancers.
Quant à la dimension écologique, les chiffres parlent d’eux-mêmes : le secteur de l’élevage représente 2% du PIB mondial, 18% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (soit plus que le secteur du transport), accapare 70% des terres arables et 9% de l’eau douce consommées chaque année. Autant de ressources qui manquent cruellement au 7ème de l’humanité qui souffre toujours de malnutrition. Difficile pour autant pour la plupart d’entre nous de renoncer à notre steak ou notre rôti bien-aimé. Pourquoi alors ne pas y renoncer un jour par semaine seulement ? Cela suffirait à faire copieusement baisser notre empreinte carbone.
2- JE LUTTE CONTRE LE SUREMBALLAGE
Il y a le plat surgelé dans sa barquette, elle-même dans son film plastique, lui-même dans son carton. Ou les biscuits en sachets individuels emballés dans trois sacs différents, façon poupée russe. Le suremballage, c’est ça : cette mauvaise habitude qu’ont prise les industriels d’emballer inutilement des produits… déjà emballés. Anecdotique, pensez-vous ? Pas tant que cela, car l’emballage peut représenter 80% du poids total du produit et 65% de son prix. Tout ça pour finir par faire gonfler le volume de nos poubelles, tout aussi inutilement. Certes, depuis quelques années, des emballages éco-conçus ont fait l’apparition mais les efforts en la matière se heurtent toujours aux considérations marketing : l’emballage reste l’endroit privilégié pour vanter les mérites du produit. Ou tromper le consommateur sur sa contenance.
Ce que l’on peut faire pour limiter la casse ? Privilégier les marques qui font des efforts en la matière : des yaourts ou du dentifrice sans carton, des pots de cosmétiques réutilisables… Même si l’économie réalisée semble dérisoire, autant encourager ces initiatives ! Evitons en parallèle l’achat d’aliments en sachets individuels, doses fraîcheur et autres fruits en barquettes plastique. Au contraire, prenons le réflexe « vrac », grands formats et recharges. Notre porte-monnaie y gagnera également au passage.
3 – JE RÉAPPRENDS À PARTAGER
Nos parents nous l’ont appris et nous le martelons à notre tour bien souvent à nos enfants : il faut savoir partager. Mais dans la vie de tous les jours, n’en avons-nous pas un peu perdu l’habitude ? Pourtant, prêter, échanger, emprunter est peut-être l’un des meilleurs moyens de consommer moins. Et de créer du contact aussi. Internet a ainsi vu fleurir ces dernières années des sites dédiés au troc, aux échanges. Et nos villes des bricothèques, ces lieux où, pour quelques heures ou quelques jours, nous pouvons emprunter une perceuse comme l’on emprunte un livre dans une bibliothèque ou un CD dans une médiathèque. Car quel gâchis d’accumuler dans nos placards des outils que l’on utilisera au mieux que quelques minutes par an !
Pourquoi aussi ne réapprendrions-nous pas à partager nos passions, nos savoir-faire, nos compétences ? Avec les réseaux d’échange de savoirs, c’est de l’immatériel que l’on met en commun en offrant notre expertise sur un domaine… et en recevant celle d’un autre, sur tout autre chose et sans aucun échange monétaire. Une autre façon d’apprendre et de s’ouvrir aux autres.
4 – JE CULTIVE MON POTAGER
« Cultiver son lopin de terre, si petit soit-il, est un acte politique, c’est un acte de résistance ». Pour Pierre Rabhi, pas de doute, le « il faut cultiver son jardin » de Voltaire est plus que jamais d’actualité. Parce que l’industrialisation de l’agriculture nous a coupés de la Terre et de ses fruits. Parce que nous ne savons plus bien souvent d’où vient ce que nous mangeons, ni même parfois ce que nous mangeons.
Mais pour quelques mètres carrés voire moins, cela en vaut-il la peine, se demandent peut-être les citadins ? Sans aucun doute. Car cultiver ne serait-ce que quelques pieds de tomates sur un balcon nous remet en contact avec la nature, avec ses rythmes, ses saisons, ses contraintes. La tomate que l’on aura vu grandir n’aura pas la même saveur, ni la même valeur. Parions que nous ne la laisserons certainement pas pourrir au fond de notre réfrigérateur.
Enfin, en écho aux paroles de Pierre Rabhi, il est bon de savoir que cet acte individuel peut aussi devenir un acte de résistance, surtout si l’on utilise son lopin de terre pour défendre des espèces menacées : des fruits et légumes oubliés, des fleurs ou des insectes en voie de disparition… De quoi nous donner envie de joindre nos efforts à ceux de l’association Kokopelli qui se bat depuis longtemps pour la biodiversité. Quelques graines et un peu de terre et d’eau suffisent.
5 – JE CONSOMME MOINS D’EAU
L’eau non potable est la première cause de mortalité au monde. Parce que dans certains pays du Sud, une eau saine coûte 5 à 7 fois plus cher que chez nous, au Nord. Parce que souvent, les populations sur place n’ont que de l’eau non potable à leur disposition. Un chiffre : ce sont 2,3 milliards d’êtres humains qui n’en ont pas assez pour couvrir leurs besoins quotidiens. De quoi nous convaincre de bien fermer nos robinets le temps de nous brosser les dents. Mais est-ce bien suffisant ? Certainement pas et en matière d’eau, on le sait, changer nos habitudes est difficile. Pourtant, en abandonner certaines peut bel et bien changer la donne : réparer au plus vite les fuites et autres robinets s’ils gouttent, même peu. Recycler l’eau de pluie et les eaux dites grises pour des usages qui n’exigent pas d’eau potable. Et – on y revient – consommer moins de viande, également. Car il faut entre 2 000 et 16 000 litres d’eau pour produire un kg de bœuf. De quoi nous donner la gorge sèche, non ?
6 – JE CHASSE L’HUILE DE PALME
Difficile de trouver son nom sur les étiquettes et pourtant, l’huile de palme est partout. Dans les produits de boulangerie industrielle, dans les soupes lyophilisées, les barres chocolatées et même le lait pour bébé. Bien cachée, souvent, sous l’appellation « huile végétale ». Or l’huile de palme n’est pas anodine, loin de là. Côté santé tout d’abord, elle est accusée de favoriser le cholestérol – et pas le bon – dans des pays où l’alimentation est déjà saturée en mauvaises graisses. Le problème étant qu’en important cette huile, nous en privons les populations locales, en Asie du Sud-Est et en Afrique, qui elles, en ont réellement besoin pour l’équilibre de leur alimentation. Enfin, dernier argument, et pas des moindres, la culture de l’huile de palme participe à la déforestation à grande échelle dans ces régions déjà fragiles.
Alors pour notre santé comme pour celle de la planète, exigeons plus de transparence sur ce que nous mangeons et portons plus d’attention encore aux étiquettes. Certaines marquent se sont déjà engagées à y renoncer (Nestlé, Casino), d’autres pourraient suivre sous la pression des consommateurs.
7 – JE DEVIENS ÉCO-VOLONTAIRE
Envie d’agir activement pour la planète ? C’est possible, même sans prendre 6 mois de congés sabbatique ou solidaire. Car en matière de protection de l’environnement, chacun peut être utile à son échelle, même pour quelques heures par mois. Cela s’appelle de l’éco-volontariat et il y a sans doute près de chez nous une mission qui correspond à nos envies, nos goûts, nos compétences. Un exemple ? Les passionnés de mer ou de montagne peuvent participer à des week-ends nettoyage, les amoureux des plantes ou des oiseaux se faire guides-nature… Reste à trouver mission à sa mesure. La bonne idée de la Fondation Nicolas Hulot est justement d’avoir imaginé une plateforme web qui mettrait en relation les organismes à la recherche de bonnes volontés et les bénévoles désireux de s’engager concrètement sur le terrain. Pour quelques heures ou plusieurs jours, pour un chantier nature à deux pas de chez soi ou du woofing à l’autre bout du monde, il y a forcément une activité qui est faite pour nous.
8 – JE JETTE MOINS
Le verre, le carton, les bouteilles en plastique… Petit à petit, le tri sélectif est rentré dans les mentalités. Et les trois bacs ont souvent remplacé la poubelle unique dans notre cuisine. Mais le reste ? Ces matériaux usagers que nous pensons « plus bons à rien » ? Ces équipements en panne qui « ne peuvent plus servir à personne » ? Les déchetteries sont encore pleines de ces trésors que nous abandonnons sans en connaître la valeur. Car aujourd’hui, tout se recycle, tout se transforme. Cartouches d’encre d’un côté, téléphones portables de l’autre… Encore faut-il savoir à qui les donner. Et où les déposer. On sait que certains organismes, comme Emmaüs, sont devenus experts dans l’art de les valoriser et de les revendre en créant de l’emploi. Mais on ignore souvent que depuis quelques années, d’autres structures ont vu le jour pour centraliser ces rebus dont on ne veut plus et leur donner une seconde vie. Leurs noms ? Les recycleries et ressourceries. Leurs objectifs ? Là encore, valoriser les déchets et sensibiliser le public aux gestes éco-citoyens de réduction des déchets. Un concept qui se résume en 3 R : « Réduire, Réutiliser et Recycler les déchets ». A nous d’en faire un quatrième : un Réflexe !
9 – JE DÉLAISSE MA VOITURE
D’un côté, les trois quarts d’entre nous ont un niveau d’activité physique inférieur à ce qui serait nécessaire pour assurer leur bonne santé. De l’autre, nous avons tous tendance à prendre notre voiture, quel que soit le trajet concerné. Même pour les plus courts – moins de 3 km- qui représentent pourtant la majorité de nos déplacements. Pourquoi, alors, ne pas concilier l’un et l’autre et opter plus souvent pour des transports actifs, ceux qui utilisent nos muscles comme moteur ? A pied et à vélo, on va certes moins vite, mais on se dépense plus et on dépense moins, on découvre le chemin autrement, et en prime, on ne pollue pas. Oui mais voilà, laisser sa voiture au garage, ce deuxième petit « chez-nous » qui nous semble nous protéger de l’extérieur et des autres, nous donne aussi un étrange sentiment de puissance. Tous accros ? Non, même si changer nos habitudes en la matière n’a rien évident. Une chose est sûre pourtant : ceux qui s’essaient aux transports alternatifs découvrent bien souvent à quel point ils sont ludiques, pratiques et finalement peu contraignants. Alors pour commencer, pourquoi ne pas tenter de se désintoxiquer de l’automobile pour une petite journée ? Un jour de grand soleil pour commencer ?
10 – JE RA-LEN-TIS
Lever le pied, diminuer la cadence, souffler, ralentir… N’avons-nous pas souvent l’impression que tout va vite ? Trop vite ? Voilà pourquoi il est peut-être temps d’explorer la slow attitude… Une nouvelle vision de la vie qui prône d’aller moins vite pour faire mieux. Et pour vivre mieux. Tout a commencé par la Slow Food en Italie, en opposition à la déferlante des fast-foods. Puis il y a eu le Slow Travel ou le réseau des villes Città Slow. Des actions qui touchent un peu tous les domaines de la vie – on parle même aujourd’hui de Slow Sex – et qui ont le mérite de faire autant de bien à nos corps et nos têtes qu’à la planète. Car d’un côté, la lenteur nous fait goûter les choses autrement – les saveurs dégustées plutôt qu’englouties, les paysages contemplés plutôt que survolés – mais elle nous permet par ailleurs d’épargner un peu la planète. L’empreinte carbone de mets locaux et maison sera toujours bien inférieure au moindre plat surgelé, aussi bio et équitable soit-il. Et les voyages courte distance en vélo ou en bateau sont bien entendu moins friands en énergie que les longs courriers qui ont fini par nous perdre de vue toute notion de distance. La lenteur, elle, a le mérite de nous reconnecter, de nous remettre à notre juste place. Alors finissons-en avec l’idée qu’elle est un vilain défaut. Plus qu’un geste écolo, elle pourrait bien devenir un véritable art de vivre !
En savoir + : http://www.psychologies.com/Planete/Eco-attitude/Agir/
Il n’y a pas de doute, on croit en vous !
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